Derrière le blog : Damien


Ruelle et ses restaurants dans la vieille ville de Lyon. Crédit d’image : Damien Ringeisen

Bonjour chers lecteur·ice·s,

Le temps passe très vite, ainsi, quelques mois après Valentin, je pense qu’il est temps de me présenter.

Je suis né en France, dans le belle (objectivement) ville de Lyon. Grandir dans cette ville inclus un amour de la bonne nourriture, Lyon étant la capitale française de la gastronomie – avoir un frère cuisinier aide un peu – ainsi qu’un amour pour les montagnes. Pour donner un exemple, le mont blanc, plus haute montagne des alpes, était visible depuis ma salle de cours de philosophie. Malgré l’inspiration de cette vision, je n’a pas étudié la philosophie, mais la physique. Autant que je me souvienne, j’ai toujours été interessé par la Physique. Ainsi le choix ne fut pas dure lorsque je quitta le lycée avec des notes hautes en physique, maths et science de l’ingénieur. Je décida donc de rejoindre un cursus de physique uniquement à l’École Polythechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) en suisse romande. De grand rêves et beaucoup de motivation.

Dans cette vue d’artiste, une planète naine se vaporise alors qu’elle orbite un étoile naine blanche. Crédit d’image : Mark A. Garlick / Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics.

Et j’échoua le premier semèstre. Grandement. Je suis allé voir ma copie d’Analyse pour comprendre et je me rappelle n’avoir eu que 3 points sur 50. Le temps des études faciles étaient fini, je devais me mettre au travail. J’ai fais mieux au second semestre, mais pas assez pour passer l’année. Est ce que je continue? Est ce que j’arrête ici? Que c’est il passé? Ce sont les questions que je me suis posé. J’ai alors décidé de recommencer cette première année, et finalement je l’ai réussi. Il y eut bien sûr d’autres échec (mais aussi d’autre réussites), mais prendre le temps de voir ce qui s’est mal passé et comment résoudre le problème fais partie du cheminement.

J’ai continué pour mon master à l’EPFL pour mon Master dès Sciences, toujours en Physiq ue, spécialité… Astrophysique, avec un mineur en science et ingénieurie de l’environement. J’ai été tellement passionné par mes cours d’Astrophysique I et II que j’avais décidé de passer plus de temps à étudier cela, regarder les étoiles, planètes et autres corps célestes. Alors, oui il n’y a pas de connexion avec mon doctorat, mais il y en a un avec mon mineur. J’ai eu la chance de pouvoir, avec ce mineur, prendre un cours de Physique de la neige, et j’ai été frapper par la beauté des régions polaires. Alors que je finnissait mon projet de master sur la modélisation d’envellope de poussières autour d’exoplanètes, il était temps de postuler pour des doctorats. Ce fut un choix difficile, astrophysique, ou science du climat lié à un région polaire? Je decidais alors pour ce dernier.

Banquise entourant le navire RV Polarstern. Crédit d’image : Damien Ringeisen.

Je pense que nous devons nous demander ce qui nous motive le plus. Pour moi, c’était de travailler sur les effets du changement climatique, faire un travail qui aura une influence sur le reste de la société. Non que l’astrophysique n’affecte pas la société, de grande influences nous vienne de la physique fondamentale, – par exemple le GPS ne marcherai pas sans la theorie de la relativité générale d’Einstein – mais nous n’irons pas sur un exoplanètes de sitôt, alors autant travailler à sauvegarder la notre. Ce n’est bien sûr qu’un choix personnel.  Donc après quelques candidatures et de longues et méritées vacances de 3 mois, je suis arrivé à Bremerhaven pour commencer mon doctorat sur la modélisation des movements de la banquise arctique.

Pour de jeunes personnes, de tout genres, qui voudrais travailler dans la recherche, je dirais : Ne vous découragez pas au premier problèmes sur votre route, et suivez le chemin qui vous est le plus important.

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